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Je suis tranquille sur la plage chez Constant, un français très sympa rencontré en Ouzbekistan. J'ai un peu de retard sur mon itinéraire prévisionnel mais une telle invitation ne se refuse pas et il était toujours là. Accueil génial chez un français qui vit local, pas comme un expatrié.
Café ‘’la fin du monde’’ sur la plage à Arambol / Goa
Je suis passé à l'Ambassade récupérer les pièces envoyées par François, impeccable, merci à toi, François, et à Maryse à l'Ambassade de France à Bombay. J'ai donc commencé à réparer à Arambol : les roulements de direction avaient du jeu mais n'étaient pas cassés, on a bricolé 2-3 petits trucs aussi. Impossible de trouver des pièces, un mécanicien expérimenté et des outils ici et en Inde en géneral. Je fais donc tout avec lui et on apprend ensemble. Le moteur consommait de l'huile (je verrai après la vidange si c'est la même chose), j'ai refait le jeu aux culbuteurs, je n'ai rien ouvert d'autre dans le moteur, le moteur fait un bruit métallique, on me dit que c'est le siège des soupapes à cause de la mauvaise qualité du carburant (on verra à l'utilisation plus tard). Je n'ose changer ici à Arambol les joints spi de fourche ainsi que le joint spi de sortie de boîte. J'ai dû changer encore (le 3ème en 50 000 km) un des deux roulements qui est fixé entre l'arbre de transmission et le pont arrière. Incompréhensible, pourquoi il casse si souvent.
Franck, un ami français, qui a fait 70 000 km en Inde avec sa petite 100 cc (sans souci mécanique majeur), ce n'est donc pas une question de moto :-)
La moto de Stéphane, rencontré via mon site et maintenant en Inde : une R80g/s préparée entièrement HPN, impressionnante (cadre, moteur, fourche, freinage, ...)
Le camion des hollandais avec qui je suis en ce moment et qui me dépannent avec la moto (t inférieur et colonne de direction qui ont pris du jeu)
La région du Rajasthan est sympa mais trop touristique, je n'ai pas été enthousiasmé par cette région, faux désert, mais vrais monuments à outrance ! J'ai bien aimé Udaipur où je suis resté un moment en attendant le colis de François. En m'échappant dans le désert, j'ai crevé 5-6 fois, je répare donc mes chambres à air au fur et à mesure, je ne suis plus en tubeless.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, de belles et bonnes routes en 2004.
A bientôt.
Voilà un peu plus de 15 jours que je suis à Goa
chez Constant, c'est vraiment tranquille, la première fois que je suis
sur la plage en un an et demi.
Les alentours aussi sont sympas en moto, sans aller trop loin. Les journées
passent parfois vite, parfois doucement, en fonction des
rencontres. On joue au foot sur la plage tous les soirs, ensuite dîner
et soirée …
Ce passage à Arambol restera un excellent souvenir, d'habitude je ne
cours pas après les plages, plutôt les montagnes, mais ici on est
bien, je comprends ceux qui restent pour la saison entière. Et puis il
ne va pas y avoir de montagne pendant un moment en Inde et en Asie du Sud-Est
(de mémoire), il faudra vraisemblablement attendre l'Amérique
du Sud et la bonne saison (je prévois d'y être fin 2004). Je reste
un moment en Inde pour être en Amérique du Sud à la bonne
saison. Je pense rester un moment aussi au Laos et au Cambodge, mais traverser
plus rapidement la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie.
Le Rajasthan a été un peu décevant, ce n'est pas ‘’in your face’’ comme disent les anglais, beaucoup de touristes, notamment en groupe. J'étais dans une nouvelle guesthouse à Jodhpur, on a bien discuté, de tourisme, de développement, du fait d'être mentionné dans les guides de voyage. Idem avec un nouveau restaurant à Udaipur.
Mon apprentissage de l'Inde continue doucement, j'essaie d'approfondir les discussions, mais ce n'est pas évident. Certes, les indiens sont gentils, souriants, mais c'est un vrai choc culturel en tant que touriste. Et pour eux aussi j'imagine, je représente quelque chose de nouveau, attirant ou pas.
Je pourrais dire qu'il y a 3 types d'indiens :
1-ceux qui ne parlent pas anglais et qui sont désorientés, voire effrayés par ma présence (impossible de discuter) ;
2- ceux qui savent simplement dire en anglais ‘’quel est ton nom, quel est ton pays ?’’ et ils s'en vont ;
3- ceux qui parlent bien anglais et qui, en règle générale, font du business avec les touristes.
A Udaipur, alors que j'attendais l'arrivée du colis de François, j'ai bien sympathisé avec des indiens, j'ai appris l'hindi aussi, ai été invité, c'est peut- être dû au fait de rester un moment quelque part, on s'apprivoise... Les indiens sont gentils, souriants, mais tout de même une différence culturelle demeure en tant que touriste.
A bientôt
