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Nous prenons la route avec Stéphane et finalement Meryn se joint à
nous, direction Darjeeling.
Dans l'état du Bihar et du Madhya Pradesh, les routes sont vraiment mauvaises,
l' Enfield de Meryn se décomposait au fur et à mesure, du moins
tous les points de fixation, les soudures, le châssis à l'arrière
sur lequel tiennent les porte-bagages.
Meryn nous quitte, direction le Rajasthan : have a good trip mate and cheers for the fun !
Avec Stéphane, nous sommes allés au Sikkim, du moins aussi loin
que l'on nous autorisait. Après l'obtention d'un premier permis général
(gratuit en 1/2 H à Darjeeling), il faut obtenir des permis particuliers
pour voyager dans certaines régions au Sikkim. On ne peut demander ces
permis seul, il faut passer par des agences de voyages et donc payer (minimum
20 euros par jour).
Impossible de voyager avec son propre véhicule sans permis. On allait
jusque là où c'était autorisé, on essayait de passer
les contrôles militaires et gentiment on se faisait refouler, notamment
dans l'est du Sikkim.
Je vais ensuite seul au Bhutan (cf. Informations pratiques pour les autres voyageurs : Bhutan), Stéphane avait une fuite de réservoir (fait en kevlar), il a réparé avec de l'Araldite (Epoxy standard) avec un sèche-cheveux dans notre chambre froide.
Voici les quelques photos que j'ai pu prendre du Bhutan :
On a eu un seul jour de beau temps et c'était vraiment magnifique (Darjeeling et Sikkim). On y était à la mauvaise saison.
Mon visa indien expirant le 11 mars, on passe sans problème la frontière Inde\Népal vers Siliguri, près de Darjeeling.
Pas de problème au Népal jusqu'à Kathmandu, notamment avec les maoïstes, mais la population nous en parle. Les maoïstes sont présents, infiltrés à tous les niveaux (ils sont très bien informés), ils dressent des barrages sur les routes, dans les montagnes et perturbent le voyage. Les militaires essaient d'empêcher cela en filtrant le trafic, en contrôlant seulement les népalais (fouilles, etc…). Les touristes ne sont pas concernés par les contrôles militaires mais peuvent être rackettés par les maoïstes sur la route et lors des treks dans les montagnes.
Stéphane sur sa moto dans un embouteillage en montagne
: tout le monde
essaie de passer en même temps et personne n'avance, heureusement ils
nous font
une petite place et on se faufile au bout d'une heure :-)
La moto marche bien depuis ce problème de carburateur. Je resserre la direction de temps en temps. Je regarde aussi la nouvelle R1200 GS sur Internet (en rêvant).
Arrivée à Kathmandu, direction Freak St, où j'ai mes repères d'un précédent voyage. Le nombre de touristes a réellement diminué depuis les problèmes politiques (assassinat d'une partie de la famille royale en 2001) et la présence des maoïstes.
Omniprésence militaire à Kathmandu sur Durbar Square
En fait, je suis venu à Kathmandu pour organiser mon shipping : la moto vole le 24 mars direction Bangkok, et moi le 25.
On peut éventuellement traverser la Birmanie en véhicule étranger, mais cela prend du temps (permis, etc…) et cela coûte cher (cf. Informations pratiques pour les autres voyageurs : Birmanie). De plus, cet argent va directement au gouvernement !
Je ne voulais pas organiser ce shipping depuis l'Inde, par manque de temps et de confiance en la bureaucratie indienne, je ne voulais pas aller au Bangladesh non plus.
J'ai acheté un reflex numérique, le Nikon d70 et zoom 18-70, en remplacement de mon reflex argentique Nikon f90x et zoom 24-120. Je n'utilisais plus l'argentique, seulement mon petit compact numérique Nikon Coolpix 775. Quel plaisir ! Les prix sont très intéressants ici.
A bientôt
NB : j'avais prévu de faire ce tour du monde en deux ans. Cela fera deux
ans début avril 2004. Je suis en retard (!) et vais essayer de continuer
pendant deux ans encore, en faisant attention à mon budget.
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